Le Plateau
Paris

The Good, the Bad, the Happy, the Sad – Hedwig Houben

Hedwig Houben, The Good, the Bad, the Happy, the Sad, 2014. Courtesy Galerie Fons Welters, Amsterdam

 

Troisème épisode : Hedwig Houben
09.03.17 – 19h30

 

The Good, the Bad, the Happy, the Sad

Les conférences performances d’Hedwig Houben prennent comme point de départ la présentation de sculptures réalisées en plasticine. Le caractère évolutif de ce matériau singulier fait écho à la dimension processuelle de ses propositions. Au fil de ses œuvres, différents objets, motifs et personnages (comme the Pyramid, the Foot, the Host…) apparaissent et réapparaissent. Ils constituent son vocabulaire, ses « outils » de travail.

The Good, the Bad, the Happy, the Sad (2014) évoque l’univers du salon d’un collectionneur et met en scène deux sculptures, la « Bonne » et la « Mauvaise ». Elles dialoguent entre elles et s’interrogent sur leur nature, leur passage de l’atelier de l’artiste à l’espace privé de leur propriétaire. Ce format particulier, reposant sur un script précis, inscrit les formes dans un processus narratif et évolutif, sur un ton emprunt d’humour et d’esprit. Souhaitant impliquer des collaborateurs à ses pièces, Hedwig Houben confie ici la réalisation de la performance au collectionneur Joseph Kouli.

Hedwig Houben est née en 1983 aux Pays-Bas. Elle vit et travaille à Bruxelles (Belgique). Elle est représentée par la Galerie Fons Welters (Amsterdam).

 

L’Homme aux cent yeux (revue)

En octobre 2015, le frac île-de-france a lancé une nouvelle revue : L’Homme aux cent yeux.

Cette revue – dans un clin d’œil aux glorieuses aînées des années 30 et à l’esprit Music-Hall – propose un programme annuel d’interventions live ouvert à toutes les formes de création artistique (travail sonore, filmique, chorégraphique …) avec des artistes invités à investir les espaces d’exposition du plateau en deux phases. Tout d’abord le temps d’une soirée et au sein de l’exposition en cours, pour une pièce à dimension performative créée spécialement pour l’occasion. Ensuite, une fois dans l’année, sur une période d’inter-exposition où les espaces ont été libérés dans l’attente du prochain montage, pour une nouvelle soirée – point d’orgue de la revue – où tous les invités sont rassemblés et proposent une suite à leur première intervention. Ces deux formes d’intervention permettront aux artistes invités d’expérimenter dans des contextes différents de nouvelles œuvres dans une relation directe avec le public.

*L’Homme aux cent yeux (revue) a notamment pour référence Argos, géant omnivoyant de la mythologie grecque à la funeste – et magnifique – destinée.