ExpositionProject Room

Des objets non identifiés issus d’éléments de design de notre quotidien associés à des images de soucoupes volantes ou d’événements surnaturels entretiennent le doute sur notre adhésion à toute forme de certitude.

Le travail pluridisciplinaire de Na Liu explore des thèmes liés aux comportements humains dans la vie quotidienne, aux motivations psychologiques subconscientes et à leurs interactions avec les objets.

Les installations discrètes d’Andréa Sparta réunissent des objets que chacun peut reconnaître et dont la noblesse se soustrait habituellement à notre regard. Il cite ainsi volontiers l’artiste Agnes Martin : « Le tortillement d’un ver de terre a autant d’importance que l’assassinat d’un président ».

Nina Azoulay pratique l’installation, la sculpture, le dessin ainsi qu’une écriture fragmentaire qu’elle qualifie de « poésie empilée ». Son attrait pour le textile l’engage dans une recherche sur la peau qui suscite notamment des questionnements sur la perméabilité, la vulnérabilité, la limite, le vertige, l’héritage ainsi que de possibles transformations.  

Le travail d’installation et de sculpture de Romain Best prend son origine dans des matériaux divers. De l’apprentissage des techniques liées à l’appréhension des différents états de la matière s’initie une recherche qui implique de nouvelles expérimentations. Dans ce cercle vertueux qui l’engage pleinement dans l’investigation, Romain Best devient tour à tour, forgeron, alchimiste, sourcier ou chercheur. Le hasard et la sérendipité sont d’ailleurs au centre de sa pratique qui se réinvente dans le même temps qu’elle s’expérimente.

De correspondances visuelles en mise en abyme, les installations de Parisa Babaei associent objets, photographies, éditions, vidéos, textes, ou archives sonores et dévoilent avec humour le sens caché d’une histoire politique intime.